par
Prose aigre-douce
Livre en prose rythmée et dénuée de ponctuation, constitué de trois volets qui ouvrent des points de vue sur la consommation de masse. Ne sommes-nous pas tous devenus des “imagidés”, espèce mutante colonisée par le flux des images publicitaires ? Nos réflexes ne sont-ils pas conditionnés par le matraquage qui pollue nos boîtes aux lettres ? La production de code image/code langage = code à barres est indéniable. L’autrice aime à dire avec humour que l’avenir est aux poètes de supermarché. Satisfait ou remboursé à l’avantage de notre crédit interpersonnel, avec un large clin d’œil au romancier et philosophe Pierre Klossowski. Ce livre de 2006 n’a rien perdu de son actualité.
Lecture d'un extrait par l'autrice, avec le musicien André Brousset-Pierris
Thématiques :
Prête à déguster mes envies je cours chez machin
pour acheter la marque où je me regarderai Son
image sera la mienne même si son industrie de
l’apparition ressemble à un violoniste très doué qui
serait rentré à l’usine pour y jouer tous les jours le
même air avec les fesses à l’air
La science des momies est l’esclave du
1000000000 fois montré
Dans le supermarché on se regarde soi-même et
pendant que tout change de place rien ne change
Il faudrait seulement se regarder comme ça :
né à
Nouveau
tous les jours
dans un pavillon ou dans un hall de gare